Les fouilles de l’A16 ont permis de retrouver les tombes de 83 personnes. Les coutumes funéraires varient entre deux modes, la crémation et l’inhumation. Les restes des squelettes fournissent des informations directes sur les caractéristiques physiques des individus.
Les tombes constituent une importante source de connaissance des anciennes sociétés, tant en ce qui concerne les structures économiques et sociales que les croyances religieuses. Elles fournissent de précieuses indications concernant le peuplement et permettent d’estimer l’importance de la population.
En l’absence de mobilier funéraire, seule une datation au carbone 14 permet de dater la tombe. L’anthropologue peut déterminer le sexe et l’âge des défunts, plus facilement dans le cas d’une inhumation que dans celui d’une crémation. Les ossements peuvent apporter des indications sur l’état de santé de la population et révèlent parfois la cause probable du décès, plus particulièrement en cas de mort violente.
Il existe plusieurs types de tombes à inhumation: individuelles ou multiples, avec ou sans cercueil, isolées ou regroupées en cimetière. Le site de Chevenez-Lai Coiratte a livré une tombe isolée qui a la particularité de réunir les squelettes de trois individus ensevelis en pleine terre, sans cercueil : celui d’un homme, d’une femme et d’un nouveau-né.
On dénombre également une tombe monumentale : le mausolée de Delémont-La Communance.